Joséphine Baker
Miroir et Ombre
Une série de performances croisant les domaines artistiques : théâtre physique, danse contemporaine, poésie, chant et arts visuels.

Une série de performances croisant les domaines artistiques : théâtre physique, danse contemporaine, poésie, chant et arts visuels.
Chaque performance repose sur un lien symbolique entre Joséphine Baker (1906-1975) et Etoile Chaville (1982). Les deux artistes sont danseuses, chanteuses, afro- descendantes et de nationalité française. Elles héritent toutes deux du passé colonialiste européen et de l’histoire esclavagiste. Pourtant soixante-seize ans les séparent et leurs vies se déroulent dans des contextes socio-économiques très différents.
Joséphine Baker était la première star internationale noire, mais aussi résistante, militante antiraciste, et mère d’une famille de 12 enfants adoptifs venus des quatre coins du monde, symbolisant la fraternité universelle.
Construite comme un dialogue entre le passé et le présent, le fil conducteur derrière cette série de performances est d’explorer l’empreinte laissée par les sociétés coloniales sur les générations suivantes, d’interroger leur influence sur notre vision du monde et de l’autre. Étoile Chaville explore comment son propre corps est le véhicule de ce patrimoine collectif et cherche à résoudre les questions suivantes : D’où viennent les images qui imprègnent l’imaginaire autour du corps de la femme de couleur ? Comment ces images ont elles été construites et pourquoi ? Comment ces images travaillent-elles dans l’inconscient collectif et définissent à notre insu une partie de nos opinions ? Est-il possible de transformer ces images et de progressivement « décoloniser » l’inconscient collectif ?
Étoile Chaville s’appuie sur l’iconographie qui a forgé l’identité artistique de Joséphine Baker. Elle travaille à partir des affiches, des chansons, des objets et des mouvements qui forment son identité artistique mais plutôt que de les reproduire à l’identique, ce qui pourrait renforcer certains des préjugés qui s’y rattachent, elle modifie certains de leurs éléments, pour en renverser les codes, briser les attentes du spectateur, créer de nouvelles représentations percutantes et générer une réflexion chez le public.
Il ne s’agit pas d’imiter le travail de Joséphine Baker, mais de s’en servir comme d’une stratégie artistique, pour identifier comment Joséphine Baker, en tant qu’artiste féminine noire était prisonnière du regard colonialiste, comment elle a pu le contourner et dans quelle mesure notre propre manière de penser et de voir le monde est toujours influencée par l’histoire coloniale.
L’univers artistique des performances fusionne danse contemporaine, chansons, théâtre physique, poésie et humour. Étoile Chaville crée un univers extrêmement personnalisé, dans lequel passé, présent et futur sont en interaction. À la manière d’un tableau surréaliste, des personnages, des références historiques, politiques et musicales coexistent et sont juxtaposées de manière non linéaire.
L’une des particularités de son écriture chorégraphique est d’intégrer la voix et le texte à une gestuelle abstraite. Néanmoins, le contenu émotionnel influence fortement les formes de sa danse, lui donnant son caractère expressif. Dans la pièce, elle développe un langage chorégraphique hybride en intégrant à sa gestuelle, certaines caractéristiques provenant des danses afro américaines, notamment le charleston, mais aussi les mouvements clefs propres à la danse de Joséphine Baker.
Dans l’histoire de la musique afro-américaine, le banjo est l’instrument le plus relié aux traditions africaines. Dans les années vingt, le banjo était le seul instrument utilisé dans un orchestre de jazz traditionnel à ne pas être employé dans des styles d’origines purement européens. L’effet produit par le banjo sur les publics européens était alors tout aussi exotique, attirant et effrayant que celui produit par la découverte du corps noir.
Étoile Chaville travaille en étroite collaboration avec le compositeur et guitariste Julian Datta.
Le matériel musical de la pièce se compose d’un côté des chansons interprétées par Joséphine Baker, et de l’autre des chansons issues de la tradition afro-américaine dans lesquelles les relations et les conflits raciaux sont reflétés et commentés.
L’interprétation de ces chansons s’appuie sur les procédés du free jazz. Cela permet de faire le lien avec le mouvement des droits civiques des années 50 et 60; contexte historique dans lequel le free jazz s’est développé. Des textures issues du domaine de l’improvisation contemporaine sont aussi utilisées
Pour chaque performance l’improvisation est au cœur du processus d’écriture chorégraphique. Chaque performance est en lien avec une/ou plusieurs thématiques qui aura été définie et travaillée au préalable.
Par exemple, les thèmes suivants pourraient nourrir les images poétiques, corporelles et vocales, qui apparaîtront dans les performances :
Chaque performance de la série pourra avoir lieu dans un théâtre ou in situ ( par exemple dans une galerie d’art, un musée, un cinéma, dans une école, dans une conférence universitaire, etc. )
Chaque performance repose sur un lien symbolique entre Joséphine Baker (1906-1975) et Etoile Chaville (1982). Les deux artistes sont danseuses, chanteuses, afro- descendantes et de nationalité française. Elles héritent toutes deux du passé colonialiste européen et de l’histoire esclavagiste.
Pourtant soixante-seize ans les séparent et leurs vies se déroulent dans des contextes socio-économiques très différents.
Joséphine Baker était la première star internationale noire, mais aussi résistante, militante antiraciste, et mère d’une famille de 12 enfants adoptifs venus des quatre coins du monde, symbolisant la fraternité universelle.
Construite comme un dialogue entre le passé et le présent, le fil conducteur derrière cette série de performances est d’explorer l’empreinte laissée par les sociétés coloniales sur les générations suivantes, d’interroger leur influence sur notre vision du monde et de l’autre. Étoile Chaville explore comment son propre corps est le véhicule de ce patrimoine collectif et cherche à résoudre les questions suivantes : D’où viennent les images qui imprègnent l’imaginaire autour du corps de la femme de couleur ? Comment ces images ont elles été construites et pourquoi ? Comment ces images travaillent-elles dans l’inconscient collectif et définissent à notre insu une partie de nos opinions ? Est-il possible de transformer ces images et de progressivement « décoloniser » l’inconscient collectif ?
Construite comme un dialogue entre le passé et le présent, le fil conducteur derrière cette série de performances est d’explorer l’empreinte laissée par les sociétés coloniales sur les générations suivantes, d’interroger leur influence sur notre vision du monde et de l’autre. Étoile Chaville explore comment son propre corps est le véhicule de ce patrimoine collectif et cherche à résoudre les questions suivantes : D’où viennent les images qui imprègnent l’imaginaire autour du corps de la femme de couleur ? Comment ces images ont elles été construites et pourquoi ? Comment ces images travaillent-elles dans l’inconscient collectif et définissent à notre insu une partie de nos opinions ? Est-il possible de transformer ces images et de progressivement « décoloniser » l’inconscient collectif ?
Étoile Chaville s’appuie sur l’iconographie qui a forgé l’identité artistique de Joséphine Baker. Elle travaille à partir des affiches, des chansons, des objets et des mouvements qui forment son identité artistique mais plutôt que de les reproduire à l’identique, ce qui pourrait renforcer certains des préjugés qui s’y rattachent, elle modifie certains de leurs éléments, pour en renverser les codes, briser les attentes du spectateur, créer de nouvelles représentations percutantes et générer une réflexion chez le public.
Étoile Chaville s’appuie sur l’iconographie qui a forgé l’identité artistique de Joséphine Baker. Elle travaille à partir des affiches, des chansons, des objets et des mouvements qui forment son identité artistique mais plutôt que de les reproduire à l’identique, ce qui pourrait renforcer certains des préjugés qui s’y rattachent, elle modifie certains de leurs éléments, pour en renverser les codes, briser les attentes du spectateur, créer de nouvelles représentations percutantes et générer une réflexion chez le public.
Il ne s’agit pas d’imiter le travail de Joséphine Baker, mais de s’en servir comme d’une stratégie artistique, pour identifier comment Joséphine Baker, en tant qu’artiste féminine noire était prisonnière du regard colonialiste, comment elle a pu le contourner et dans quelle mesure notre propre manière de penser et de voir le monde est toujours influencée par l’histoire coloniale.
L’univers artistique des performances fusionne danse contemporaine, chansons, théâtre physique, poésie et humour. Étoile Chaville crée un univers extrêmement personnalisé, dans lequel passé, présent et futur sont en interaction. À la manière d’un tableau surréaliste, des personnages, des références historiques, politiques et musicales coexistent et sont juxtaposées de manière non linéaire.
L’une des particularités de son écriture chorégraphique est d’intégrer la voix et le texte à une gestuelle abstraite. Néanmoins, le contenu émotionnel influence fortement les formes de sa danse, lui donnant son caractère expressif. Dans la pièce, elle développe un langage chorégraphique hybride en intégrant à sa gestuelle, certaines caractéristiques provenant des danses afro américaines, notamment le charleston, mais aussi les mouvements clefs propres à la danse de Joséphine Baker
Dans l’histoire de la musique afro-américaine, le banjo est l’instrument le plus relié aux traditions africaines. Dans les années vingt, le banjo était le seul instrument utilisé dans un orchestre de jazz traditionnel à ne pas être employé dans des styles d’origines purement européens. L’effet produit par le banjo sur les publics européens était alors tout aussi exotique, attirant et effrayant que celui produit par la découverte du corps noir.
Dans l’histoire de la musique afro-américaine, le banjo est l’instrument le plus relié aux traditions africaines. Dans les années vingt, le banjo était le seul instrument utilisé dans un orchestre de jazz traditionnel à ne pas être employé dans des styles d’origines purement européens. L’effet produit par le banjo sur les publics européens était alors tout aussi exotique, attirant et effrayant que celui produit par la découverte du corps noir.
Étoile Chaville travaille en étroite collaboration avec le compositeur et guitariste Julian Datta. Le matériel musical de la pièce se compose d’un côté des chansons interprétées par Joséphine Baker, et de l’autre des chansons issues de la tradition afro-américaine dans lesquelles les relations et les conflits raciaux sont reflétés et commentés. L’interprétation de ces chansons s’appuie sur les procédés du free jazz. Cela permet de faire le lien avec le mouvement des droits civiques des années 50 et 60; contexte historique dans lequel le free jazz s’est développé. Des textures issues du domaine de l’improvisation contemporaine sont aussi utilisées.
Pour chaque performance l’improvisation est au cœur du processus d’écriture chorégraphique. Chaque performance est en lien avec une/ou plusieurs thématiques qui aura été définie et travaillée au préalable.
Par exemple, les thèmes suivants pourraient nourrir les images poétiques, corporelles et vocales, qui apparaîtront dans les performances :
Chaque performance de la série pourra avoir lieu dans un théâtre ou in situ ( par exemple dans une galerie d’art, un musée, un cinéma, dans une école, dans une conférence universitaire, etc. )
Une série de performances croisant les domaines artistiques : théâtre physique, danse contemporaine, poésie, chant et arts visuels.